Pourquoi nous ?
Par Dominus Carnufex le 8 septembre 2014, 01:00 - Lien permanent
Évidemment, posée comme ça, la question peut sembler un peu légèrement générale. Alors reformulons plus précisément. Pourquoi nous, humains, sommes-nous parvenus en haut de la chaîne alimentaire, surtout aussi vite ? C'est un des arguments favoris des créationnistes : sans aide divine, comment une créature dénuée de fourrure, de griffes, de dentition carnassière, aurait-elle pu survivre dans un monde peuplé de loups, d'ours et autres guépards, et où la moindre bestiole comestible court plus vite que nous ?
Et comme souvent avec les arguments créationnistes, cette remarque a l'air frappée au coin du bon sens. Mais c'est une illusion ! En vérité, elle témoigne d'une méconnaissance profonde du corps humain et, surtout, de notre tendance à croire que ce qui est vrai dans le mode de vie occidental contemporain a toujours été valable.
Il n'existe pas de raison unique à notre supériorité de fait sur le règne animal. Mais il y a un faisceau de domaines dans lesquels nous avons un net avantage sur la totalité des animaux ou presque et qui, tous combinés, nous donnent un avantage évolutif indéniable. Nous allons à présent les passer en revue. Mais avant tout, je tiens à préciser une chose. Cette question a déjà été abordée de nombreuses fois sur le Net, aussi bien en français qu'en anglais : je ne pense pas qu'aucun de ces exposés aborde les choses de manière aussi exhaustive que moi et, surtout, tous autant qu'ils sont manquent la plupart du temps cruellement de sources. Or, certaines affirmations étant pour le moins étonnantes et contre-intuitives, j'ai tenu à fournir autant que faire se peut des sources reconnues à ce que j'avance. Mais que ça ne devienne pas une habitude ! C'est très long et fastidieux…
Katana dans ta gueule !
C'est là notre avantage le plus criant. Il est certain qu'en combat singulier à mains nues, un humain risque fort de passer un sale quart d'heure face à un ours polaire, ses trois mètres de haut et ses griffes capables de nous arracher la gorge d'un coup de papatte. En revanche, une ogive thermonucléaire laisse peu de chance de survie à Nounours.
C'est également l'argument que les créationnistes repoussent le plus aisément. En effet, notre technologie est une conséquence de notre intelligence supérieure qui, comme chacun le sait, est un don de Dieu. Argument très réducteur s'il en est… Les relations et comportements sociaux complexes que tous les mammifères développent entre eux et avec nous, ainsi que les nombreuses expériences sur les capacités d'apprentissage et d'abstraction des singes1, suffisent à montrer que notre intelligence n'est qu'une étape supplémentaire d'un développement vieux de millions d'années.

Plus que nos capacités cognitives avancées, qui ne sont qu'un niveau élevé d'un gradient déjà présent chez d'autres animaux, ce qui nous distingue réellement de l'ensemble des animaux est notre instinct de recours systématique à la technologie. Alias, ce que l'on appelle couramment le système D.
Quelle que soit la situation, lorsqu'un humain aussi « primitif » soit-il se retrouve face à une difficulté, il va essayer de créer un outil quelconque même précaire pour lui faciliter la vie. Une pierre, un bout de bois, un reste d'animal, le tout poncé, attaché ou cassé, tout est bon pour régler nos problèmes. Et si d'autres animaux ont à l'occasion l'idée d'utiliser un outil, seul l'humain et dans une moindre mesure le chimpanzé2 y a systématiquement recours. Voilà le principal responsable de notre technologie.
Donne-moi ta main
Une autre particularité que nous ne partageons guère qu'avec nos plus proches cousins simiesques est le fait de posséder des mains avec des pouces opposables. Un outil indispensable pour pouvoir saisir des objets.
Naturellement, la plupart des animaux est capable de saisir des objets, généralement avec la gueule. Mais justement : quand un tigre tient une branche dans sa gueule, il perd momentanément l'usage de ses dents, ce qui le met en position de faiblesse. L'humain, lui, non seulement n'est pas affaibli mais peut même se trouver plus dangereux qu'avant pour peu que la branche en question dispose d'un extrémité pointue.
Il y a autre chose. La tête est l'endroit le plus vulnérable du corps chez la plupart des animaux. Tenir un objet dans sa bouche ou sa gueule implique de l'approcher de ses zones vitales, tandis que les mains permettent de le conserver à une certaine distance. Et cela fait une différence colossale quand on aborde la question du feu. Je ne parle même pas d'allumer un feu ex nihilo mais simplement de déplacer un feu d'origine naturelle à un endroit qui sied mieux à ses intérêts, comme Homo habilis en était capable.3 Iriez-vous déplacer un bâton enflammé en en tenant l'extrémité entre vos dents ? Moyennement, hein… Alors qu'avec les mains, sans hésitation !
Cette main à pouce opposable est le deuxième facteur principalement à l'origine de notre avancée technologique colossale.
Si docile…
Restons dans ce qui s'apparente à de la technologie. Le fonctionnement habituel de la sélection naturelle veut que, du fait de la pression des prédateurs, les proies évoluent pour leur donner plus de fil à retordre. En quelques occasions, une paire d'espèces n'entrant pas dans une relation de prédation peuvent se rendre mutuellement service : c'est la symbiose.
Mais l'humain est la seule espèce au monde qui transforme volontairement les autres espèces à son avantage. Quelle créature hante notre imaginaire collectif de manière plus terrifiante que le loup ? C'était sûrement le plus efficace de nos prédateurs. Eh bien nos ancêtres ont élevé des louveteaux depuis la naissance, ont sélectionné les plus dociles et les ont entraînés à les protéger contre leurs cousins sauvages. Et petit à petit, à mesure que l'on ne gardait que les plus câlins et les plus obéissants de leurs descendants, nous avons créé de toutes pièces une espèce qui ne vit que pour nous servir : le chien. Notre pire prédateur était devenu le meilleur ami de l'homme. Quant à ceux qui étaient restés sauvages, nous les avons exterminés.
Et les exemples de ce type sont légion. Les bouquetins sautent beaucoup trop vite dans la montagne ? Qu'à cela ne tienne ! On va faire se reproduire entre eux et en cage les plus lents d'entre eux et donner naissance aux chèvres. Les vaches, les cochons, les moutons, les poules : tous sont des espèces « créées » par l'homme.
Quant aux prédateurs, nous avons consciemment entrepris de les exterminer : les ours, les lions, les tigres, etc. À quelques rares exceptions près, ce sont des espèces que nous ne mangeons pas, ce qui montre que les tuer relevait d'une volonté d'éliminer un concurrent et un prédateur. Nous les avons tellement affaiblis qu'à présent, nous pouvons nous permettre de les protéger !
Marche ou crève !
Quittons le domaine de nos prouesses intellectuelles pour aborder de plein pied tout ce dont nous sommes capables physiquement parlant. Et vous allez voir que, contrairement à une idée trop commune, l'être humain est loin d'être un animal faible et fragile.
Et en premier lieu, l'être humain est doté d'une endurance à toute épreuve. La plupart des animaux peut nous battre de vitesse mais cela ne dure jamais bien longtemps : le guépard peut certes courir à des pointes de 90 km/h mais seulement pendant une quinzaine de secondes, ce qui explique son taux d'échec drastiquement élevé. Aussi incroyable que cela puisse paraître, si un guépard commençait à pourchasser un humain à plus de trois cents mètres de celui-ci, il n'aurait à peu près aucune chance de le rattraper.

L'humain, au contraire, court relativement lentement mais peut continuer inlassablement pendant des heures. Même le cheval… Impossible de rattraper un cheval au galop, n'est-ce pas ? Ben si. Il faut prendre son temps mais, passé une trentaine de kilomètres, le cheval n'étant pas capable de maintenir un galop plus de quelques minutes4, un humain peut le rattraper et même le dépasser.5
Et cela, nous le devons à un certain nombre d'évolutions par rapport aux singes. La forme du pied, plus adaptée à la course que les « autres mains » des singes.6 Mais plus que tout, à notre système de régulation thermique. Notre pelage s'étant aminci — nous avons autant de poils qu'un singe mais ils sont beaucoup plus fins et beaucoup plus courts que les leurs — et nos glandes sudoripares s'étant développées, nous pouvons gérer notre température corporelle par la sudation plutôt que par le halètement, ce qui est bien plus efficace.5
Quel est l'intérêt d'une telle capacité, me direz-vous ? C'est de pouvoir pratiquer la prédation de poursuite. Pas besoin de dépasser la proie en vitesse de pointe, on se contente de la suivre de loin en loin jusqu'à ce que, épuisée par une trop longue course, elle se laisse rattraper : il ne reste alors plus qu'à l'achever. Cela est facilité par le fait que la vitesse moyenne de l'humain en course d'endurance est supérieure à la vitesse à partir de laquelle un animal doit passer de la course d'endurance au sprint et ce pour tous les animaux sans exception.5
Cette méthode de chasse n'est pas très rentable pour un lapin ou une belette mais elle est diablement efficace contre les grands herbivores : cheval, renne, cerf, antilope, etc. Et sans surprise, ces animaux représentaient l'essentiel du régime alimentaire de nos ancêtres préhistoriques.7 En fait, certains peuples pratiquent encore ou pratiquaient jusqu'à une date récente cette méthode de prédation : les San du Kalahari central chassent l'antilope — et même le guépard ! — les Tarahumara du Nord du Mexique aussi, les Navajo le faisaient encore dans les années 1920 et certains Aborigènes du Nord-Ouest de l'Australie pratiquaient ainsi la chasse au kangourou.8
Mais je vous sens encore sceptiques. Sachez que c'est notre mode de vie occidental des dernières décennies qui nous a désappris à parcourir de longues distances à la force de nos muscles. Une vieille Nîmoise de quatre-vingts ans me racontait que, dans sa jeunesse, tout le monde grimpait sur son vélo l'été pour aller à la plage. Comme vous connaissez sans doute mal la géographie camarguaise, je vous la refais : dans les années 1940, les jeunes gens faisaient cinquante ou soixante kilomètres de vélo dans chaque sens juste pour aller passer la journée à la mer, et cela ne leur semblait en rien extraordinaire. Encore quelques décennies plus tôt, les gens faisaient ce genre de trajets à pied : une journée dans un sens, une journée dans l'autre.
Crève, charogne !
Cela relève d'une certaine manière de l'endurance mais nous sommes dotés d'une capacité de résilience aux traumatismes étonnamment élevée. Chez la plupart des animaux de format équivalent ou supérieur au nôtre, la fracture d'un membre est fatale en raison des nombreuses complications, en particulier infectieuses. C'est pour cette raison qu'on abat généralement un cheval qui s'est cassé une patte : les chances de guérison sont trop minces.9
Même chez les animaux plus petits, le choc consécutif au traumatisme est souvent mortel, tandis que chez l'humain, il se résorbe assez vite. Peu d'animaux peuvent se faire brutalement trancher un membre et en réchapper : nous en faisons partie.
Il y a douze mille ans, armés seulement de couteaux en silex et d'une forme rudimentaire d'anesthésie, nos ancêtres pratiquaient la trépanation10 et 70 % des patients survivaient après cela.11 Une opération chirurgicale dans de telles conditions serait pour la plupart des animaux une forme inventive de meurtre avec barbarie.

Le prédateur ultime
Par ailleurs, nous possédons d'autres aptitudes physiques bien développées utiles pour la chasse. Tout d'abord, nos capacités sensorielles sont moins mauvaises que nous le croyons d'ordinaire. Et le plus insoupçonné : l'odorat. Nous avons, pour des raisons essentiellement sociales, presque abandonné l'usage de ce sens. Pourtant, un humain avec quelques jours d'entraînement est presque aussi efficace qu'un chien pour retrouver une trace dans l'herbe. Pour être précis, nous distinguons moins d'odeurs différentes et à un seuil plus élevé mais, si nous sommes capables de la détecter, nous suivons une trace beaucoup plus rapidement et avec besoin de moins d'entraînement qu'un chien.12
Avez-vous déjà remarqué que, lorsque nous avons faim, toutes les odeurs nous paraissent plus fortes ? Croyez-moi que, si votre survie dépendait de pouvoir rattraper ce maudit bifteck sur pattes, vous sauriez distinguer son odeur de celle de la verdure environnante. Dans un autre ordre d'idée, on connaît tous la femme jalouse qui reconnaît le parfum d'une autre sous les effluves pourtant plus fortes de son homme. Ça va même plus loin : un humain ordinaire est capable de reconnaître ses enfants par le sang et ses parents biologiques seulement avec son nez.13
Mais laissons là l'odorat. Vous connaissez certainement cette sensation d'une présence dans la pièce ou dans votre dos. Ce n'est en rien un sixième sens mais simplement notre peau qui perçoit les très légers déplacements d'air causés par la respiration ou les déplacements de quelqu'un d'autre.14 Pour se convaincre de l'efficacité de notre toucher, il suffit de se rappeler que nous avons mis quelque chose d'aussi complexe que l'écriture sous une forme utilisable grâce au seul toucher.
Dernière performance physique, après j'arrête. Pendant des centaines de milliers d'années, nos ancêtres Homo sapiens ou d'autres espèces ont achevé leurs proies en leur lançant des bâtons pointus dans le gras. Tant et si bien que notre anatomie a évolué pour nous rendre plus efficace à ce jeu-là : nous sommes génétiquement programmés pour être doués au lancer de javelot.15 Au vu de mes performances dans cette discipline, je serais tenté d'émettre quelques doutes mais c'est prouvé.
Belle à croquer

Après la chasse vient l'heure de manger et se fait alors jour un autre de nos immenses avantages évolutifs : nous sommes omnivores. Cela ne signifie pas que nous mangeons effectivement de tout mais que nous sommes biologiquement aptes à tirer un profit nutritionnel d'à peu près n'importe quoi.
Et mine de rien, c'est une capacité assez rare dans le règne animal. Les chats mangent un peu d'herbe pour aider à leur digestion mais ils ne sauraient ne se nourrir que de cela. Les vaches peuvent à la rigueur consommer des farines animales — avec les conséquences que l'on connaît — mais on n'a jamais vu un herbivore brouter un filet-mignon.
L'humain, au contraire, peut faire feu de tout bois. Il y a bien sûr quelques exceptions, des poisons notoires. Mais pour le reste, nous sommes vraiment en mesure de digérer n'importe quelle espèce vivante. Êtes-vous conscients que la capsaïcine, qui donne leur goût aux piments, est un mécanisme de défense pour ne pas être mangé ? Nous en parsemons nos aliments pour le plaisir !
Vous allez certainement me rétorquer que l'on ne peut pas se nourrir d'herbe comme font les vaches. Ce n'est pas totalement vrai. Jusque vers le XIe siècle, lorsqu'il y avait parfois des famines abominables, nos ancêtres faisaient du pain à partir de fougères, d'herbe ou d'écorce d'arbre pour survivre. Évidemment, à ne consommer que cela on finit par en mourir mais cela peut toujours servir de palliatif.16
En fait, correctement nettoyé et bien bouilli, le crottin de cheval est comestible pour l'homme. Cette pauvre bête n'a décidément aucune chance face à nous…
To zôon politikon
Pour terminer, notre dernière force en tant qu'espèce est notre caractère éminemment social. On peut douter que se sentir obligé de prendre le café avec ses collègues de travail en déversant des monceaux de banalités représente une force. Et pourtant…
De manière générale, lorsque quelqu'un fait une découverte intéressante, il n'a qu'une envie, c'est d'aller le raconter à tout le monde. Et c'est ainsi que le bagage de connaissance de l'espèce humaine dans son ensemble a gonflé petit à petit jusqu'à représenter plus d'informations que le savoir de toutes les autres espèces réunies.
Ensuite, sauf coup du sort, nous ne sommes jamais seuls en situation potentiellement dangereuse. La plupart des prédateurs agissent seuls. Nous, nous sommes des prédateurs mais nous avons le comportement de défense des grands herbivores. À l'attaque, nous avons tous les avantages de la chasse en meute. À la défense, comment dire ? Un ours reste très dangereux même pour plusieurs humains armés. Mais il suffit de quelques pieux et d'une équipe vigilante pour l'enfermer dans sa tanière jusqu'à ce qu'il meure d'inanition.
Enfin, nous n'abandonnons pas les nôtres. Une Maman chat, si elle estime que son petit est trop faible pour survivre, va refuser de l'allaiter et le laisser mourir. L'humain, lui, va essayer de sauver le chaton. Plus sérieusement, les recherches archéologiques montrent que les handicapés n'étaient pas rares chez les hommes préhistoriques et que, loin d'être abandonnés, ils étaient pris en charge par les autres : on a de nombreux exemples d'handicapés de naissance ayant vécu plusieurs décennies ou de blessés graves et de vieillards nourris par la communauté.17 Plus près de nous, quand un handicapé mental naissait, il devenait l'idiot du village : pas bien utile à la société mais elle subvenait malgré tout à ses besoins.

Que faut-il retenir ?
Que l'humain est un prédateur terrifiant. Il pourchasse ses proies sans jamais se fatiguer et utilisera n'importe quel objet à sa disposition pour rendre sa traque plus efficace. Blessé, il se régénère à une vitesse hallucinante et a peu de chance de mourir de ses blessures, même graves. En manque de proies, il peut se rabattre sur n'importe quel autre aliment. Pire que tout, il adopte ce qu'il y a de meilleur chez ses proies, l'adapte à ses capacités de prédateur, et s'en sert comme défense face à ses propres prédateurs, qu'il finit par exterminer. Et tout ça avec un débile mental dans le sac à dos !
Sources
↑ 1 Voir, par exemple, sur la capacité des primates à apprendre des règles : D’AMATO (Michael R.), COLUMBO (Mike), 1988, « Representation of serial order in monkeys (Cebus apella) » dans Journal of Experimental Psychology: Animal Behavior Processes 14, p. 131-139.
↑ 2 Voir par exemple : PRUETZ (Jill D.) et al., 2007, « Savanna Chimpanzees, Pan troglodytes verus, Hunt with Tools » in Current Biology 17, p. 412-417.
↑ 3 JAMES (Steven R.) et al., 1989, « Hominid Use of Fire in the Lower and Middle Pleistocene: A Review of the Evidence » dans Current Anthropology 30, p. 1-26. Texte intégral.
↑ 4 HARRIS (Susan E.), 1993, Horse Gaits, Balance and Movement, New York, p. 47-49.
↑ 5 a b c LIEBERMAN (Daniel E.), BRAMBLE (Dennis M.), 2007, « The evolution of marathon running : capabilities in humans » dans Sports Medicine 37, p. 288-90.
↑ 6 CAMPBELL (Rolian) et al., 2009, « Walking, running and the evolution of short toes in humans » dans Journal of Experimental Biology 212, p. 713-721.
↑ 7 Note aux végétar/liens prosélytes : désolé de vous décevoir mais l'humain est fait pour manger de la viande, toute notre anatomie est optimisée pour que nous soyons des prédateurs.
↑ 8 LIEBENBERG (Louis), 2006, « Persistence Hunting by Modern Hunter‐Gatherers dans Current Anthropology 47, p. 1017-1026
↑ 9 Par exemple : ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE, 1995, Manuel pour les agents vétérinaires communautaires, Rome, chap. 9, module 74.
↑ 10 RUTKOW (Ira M.), 2000, « Trephination » dans Archives of Surgery 135, p0. 1119.
↑ 11 ANDRÉ (Daniel), BOUTIN Jean-Yves, 1995, La grotte-aven des Baumes-Chaudes & les trépanations crâniennes dans les Grands Causses.
↑ 12 CHECK (Erika), 2006, « People track scents in same way as dogs » dans Nature News.
↑ 13 PORTER (Richard H.) et al., 1985, « Odor signatures and kin recognition » dans Physiology & Behavior 34, p. 445-448.
↑ 14 Impossible de trouver une source pour celui-là : je ne tombe que sur des sites de paranormal qui me parlent de fantômes. Cependant, un phénomène similaire nous permet de détecter les infrasons.
↑ 15 ROACH (Neil T.) et al., 2013, « Elastic energy storage in the shoulder and the evolution of high-speed throwing in Homo » dans Nature 498, p. 483-486.
↑ 16 BONNASSIE (Pierre), 1989, « Consommation d'aliments immondes et cannibalisme de survie dans l'Occident du haut Moyen Âge dans Annales. Économies, Sociétés, Civilisations 44, p. 1035-1056.
↑ 17 BELNET (F.), « La compassion chez les hommes préhistoriques, un thème d’étude à part entière » sur Hominides.com.